La renaturation

Ⓒ A DE LA MONNERAYE | AMPHIPTERE

Les plantes et les animaux recolonisent les milieux qui leurs sont favorables

Les équilibres naturels sont le fruit d’une composition entre le milieu, les végétaux et les animaux qui y évoluent, de manière stable et aussi pérenne que possible. Les milieux humides ouverts, de type prairies, mare ou marais ont besoin d’entretien : la fauche et le pâturage sont adaptés pour ce type de milieux délicats.

C’est un processus naturel d’évolution des écosystèmes d’un stade initial vers un stade où un équilibre s’installe. Compte tenu des conditions existantes, cet équilibre dynamique s’établit lorsque l’énergie et les ressources ne servent qu’à maintenir l’écosystème en l’état.

Depuis la préhistoire, l’homme modifie et aménage les espaces pour ses propres besoins, et rend souvent ces milieux peu favorables à l’accueil de la biodiversité (rectification de cours d’eau hors de leur lit, remblaiement/drainage de zones humides, plantations résineuses ou feuillues…). La restauration de ces milieux passe par des travaux de génie écologique, c’est-à-dire la suppression des dégradations qui ont été réalisées, et l’ajout d’aménagements qui permettront aux espèces de trouver des espaces de vie adaptés et pérennisés. En voici quelques exemples : la restauration par terrassement d’un cours d’eau dans son lit historique, la suppression de remblais/drainage ou la reconversion de parcelle de culture en prairies permanentes sur un secteur de zones humides …

Une fois les travaux réalisés, la nature reprend place plus ou moins rapidement, en fonction du contexte paysager (graines et espèces animales présentes) et des potentialités d’accueil du site (sol, humidité, ensoleillement, habitats naturels…). Cependant, la biodiversité a une capacité de recolonisation très forte, et revient souvent très rapidement sur un site restauré du moment que de bonnes conditions d’accueil ont été recréées.

La renaturation permet de retrouver un équilibre durable, entre fonctionnement des écosystèmes et les interventions humaines. Bien-sûr, la renaturation n’exclue aucunement l’intervention humaine pour des fonctions de pâturage, de fauchage, de récolte de bois, etc.

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Il est réjouissant de voir certains milieux naturels, certaines zones de nature retrouver au fil des années un équilibre perceptible et mesurable. On y observe plus de diversité végétale, plus d’insectes, plus de vie !

 

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