Le coefficient de biodiversité

Des aménagements qui laissent une place au vivant

Le coefficient de biodiversité a pour objectif d’anticiper la place du vivant, animal et végétal dans les futurs aménagements (construction, extension…) qui sont mis en place par les particuliers et les promoteurs immobiliers. Il s’agira pour ces constructeurs de décrire dès la phase du permis de construire les différents aménagements ou mesures de gestion qui permettront de favoriser l’accueil de la biodiversité sur une propriété privée. C’est un document incitatif, qui ne comporte aucune obligation, car il n’est pas inscrit au Plan Local d’Urbanisme intercommunal. Il peut cependant être utilisé comme une source d’inspiration pour les personnes souhaitant accueillir plus de nature dans leur environnement.

L’élaboration de ce coefficient s’est faite avec le Conseil Local de la Biodiversité, les services municipaux, et la commission urbanisme dans le cadre d’un financement de la région Bretagne « Mobilisons les breton et les bretonnes aux transitions ». Ce travail a été accompagné par le bureau d’étude en génie écologique Dervenn. Tout au long de la démarche, différentes modifications ont été apportées aux critères et éléments associés.

Depuis mars 2024, le coefficient de biodiversité est un critère d’appréciation de la demande de permis de construire et/ou d’aménager.

Tour d’horizon des différents critères et actions

Implantez des clôtures que si c’est indispensable. Sinon, créez des ouvertures de 10 à 20 cm² tous les 15 mètres pour adapter les éléments de délimitation. Optez pour la plus grande ouverture possible pour permettre à des animaux de plus grande taille de bénéficier également de ce passage. Si la longueur totale de la clôture est inférieure à 15 mètres, prévoyez au moins 1 passage.

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Pour 150 m² de terrain, il s’agira d’implanter 2 dispositifs différents de cette liste :

  • Jardin d’eau.
  • Dépression humide de 2m² minimum (une mini-mare).
  • Potager en pleine terre, au minimum de 15m².
  • 2 arbres ou arbrisseaux selon l’emprise disponible (dont 1 fruitier).
  • Prairies de fauche (sans tonte) sur 10% des espaces enherbés (sur un minimum de 30m²).
  • Haies avec essences locales sur l’ensemble des limites séparatives de parcelles, hors accès et mitoyenneté.
  • Haies connectées avec les haies des parcelles voisines.

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Pour 150 m2 de terrain, il s’agira d’implanter 2 dispositifs différents de cette liste :

  • Parpaing nichoir / Nichoirs intégrés au bâti.
  • Tuiles chiroptères (chauve-souris) ou abri dans la toiture.
  • Nichoirs diversifiés.
  • Gîtes à chiroptères.
  • Muret de pierre sèche.
  • Tas de bois/branches/bois mort/tas de cailloux/hibernaculum.
  • Haies sèches (Benje) de 2 mètres minimum.
  • Spirale à insectes.

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Dans le cadre d’une construction, d’un aménagement, si un abattage d’arbre ou de haie est prévu, consultez le Plan Local d’Urbanisme intercommunal, pour voir s’ils sont classés. Si vous n’y voyez pas clair, n’hésitez pas à faire appel à la commune, pour programmer une visite des services qui pourront vous conseiller. L’avis de la commission bocage du Conseil Local de la Biodiversité est obligatoire si on touche à une haie classée.

En savoir + / Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal

Pour des travaux de rénovation, veillez à bien identifier si le bâtiment n’est pas une zone de refuge pour certaines espèces. Vous pouvez faire appel à certaines associations comme la LPO pour vous orienter et vous accompagner.

En savoir + / Contacter la Ligue de Protection des Oiseaux

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