Les animaux de compagnie sont très présents dans les villes : 43 % des français possèdent un chien ou un chat, et ce, sans compter les autres animaux qui peuvent vivre dans nos foyers. Pour leur production d’œufs et leur capacité à consommer les déchets, les poules ont le vent en poupe dans les jardins. Les moutons et les chèvres assurent quant à eux l’éco pâturage sur les parcelles communales. Les abeilles domestiques sont les actrices d’une part de la pollinisation et de la production de miel en ville. Les insectes, les amphibiens, les oiseaux, les mammifères et tout un ensemble d’animaux fréquentent les villes, dans les zones de parcs et de jardins mais également dans les bâtiments ou les zones plus artificialisées.
Tout cela engage notre responsabilité collective pour une cohabitation respectueuse, vivante et apaisée.
Un point sur la réglementation
La réglementation concernant la détention des animaux dépend du Code rural et de la pêche maritime ainsi que du code de l’environnement. Le code général des collectivités territoriales définit quant à lui le rôle des maires dans la prise en charge des animaux errants. Le Code civil définit les responsabilités du propriétaire d’animal. Le code de la santé publique aborde les nuisances liées aux animaux. L’objectif de la réglementation est la protection des animaux et des personnes.
L’identification :
L’identification individuelle par puce est obligatoire pour les carnivores domestiques (chiens, chats, furets), les équidés (chevaux, poneys, ânes), certains animaux exotiques (oiseaux, tortues, serpents).
L’identification des animaux dit « de rente » est obligatoire, par boucle en général pour les moutons, les bovins ou sur les ruches pour les abeilles.
La déclaration est obligatoire pour la détention de certains animaux : certains animaux exotiques, certains chiens, les poules.
La réglementation chiens dangereux :
Les chiens de 1ère et 2ème catégorie doivent être déclarés en mairie, leurs détenteurs doivent être titulaires d’un permis de détention. Les chiens de 1ère catégorie ne sont pas autorisés sur les lieux publics, les chiens de 2ème catégorie doivent être tenus en laisse et muselés.
La divagation des animaux :
La divagation des animaux est interdite. Le Maire fait intervenir la fourrière en présence d’animaux en divagation, quand il s’agit de chiens ou de chats. Un chien est considéré en divagation dès lors qu’il se trouve éloigné seul, à plus de 100 m de son maître (à l’exception des chiens de chasse et des chiens de troupeaux). Un chat est considéré comme étant en divagation s’il se trouve à plus de 1 000 m de son habitation ou s’il est non identifié et à plus de 200 m des habitations.
Pour les plus gros animaux ou les animaux exotiques, les pompiers peuvent intervenir.
L’obligation des conditions de bien-être animal :
Garantir le bien-être de son animal de compagnie signifie répondre à ses besoins physiologiques et comportementaux, et lui procurer les soins nécessaires. Cela implique de lui assurer une bonne alimentation, des conditions de vie adaptées, des soins préventifs réguliers (vaccination, traitements contre les parasites et les vers), une bonne hygiène, mais aussi de passer du temps avec lui (jeux, promenades…).
Dans les aménagements urbains, il est possible de favoriser la biodiversité en utilisant du paillage, par le choix des végétaux, en installant des hôtels à insectes, des spirales, des nichoirs. La gestion différenciée des espaces verts consistant à adapter la fréquence et l’étendue des tontes et fauchages à l’usage du site permet également de préserver les habitats de la faune sauvage.
Et à Melesse qu’en est-il plus particulièrement ?
Les terrains de sport sont interdits aux chiens pour éviter les trous et les déjections. Autour des terrains de sport et dans les squares les chiens doivent être tenus en laisse. Bien sûr il est demandé de ramasser les déjections partout, y compris dans les massifs et les espaces verts : pensez aux agents de la commune qui interviennent dans ces espaces !
Dans les mois à venir, vous trouverez 2 espaces aménagés où laisser vos chiens courir sans laisse :
• Au nord du cimetière, rue des tisserands.
• À l’ouest de la salle de sport n°1.
La cohabitation entre les animaux et les humains
Si posséder un animal est source de nombreux bienfaits, l’animal peut aussi être source de conflits. La présence de déjections canines pose de nombreux problèmes : problèmes d’hygiène et de sécurité sur les espaces communs mais aussi dans les aménagements paysagers et floraux (les agents des espaces verts y travaillent), problèmes de transmissions de maladies (notamment parasitaires), problèmes de pollution de l’environnement quand les animaux ont reçu des médicaments.
La présence d’animaux non tenus en laisse pose également des problèmes de sécurité, vis-à-vis des autres animaux, des habitants. Elle peut également poser des problèmes aux animaux de la faune sauvage avec du dérangement et de la prédation.
- J’identifie mon animal sous forme de tatouage ou de puce électronique par un vétérinaire pour l’inscrire au fichier national d’Identification des Carnivores Domestiques (I-CAD).
- Je pense à vacciner mon animal contre les maladies infectieuses et mortelles.
- Je n’emmène pas mon animal dans des endroits où c’est interdit.
- Je tiens mon chien en laisse dans l’ensemble de l’espace public.
- Je ramasse les déjections de mon animal.
- Je n’importune pas mes voisins avec les nuisances sonores et olfactives de mon animal.
- Je prends le temps pour mieux comprendre mon animal pour mieux l’éduquer.
