La trame verte et bleue

La trame verte et bleue (TVB) est un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent se déplacer et accomplir leur cycle de vie dans des conditions favorables : circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer…

Elle vise à freiner l’érosion de la biodiversité résultant de l’artificialisation et de la fragmentation des espaces par la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.

Le schéma de trame verte et bleue, porté par le Val d’Ille Aubigné, permet l’identification des secteurs à préserver et des secteurs à renforcer.


La trame verte

Elle est composée des milieux terrestres, par exemple : les haies, les prairies, les squares en milieux urbains…

La commune a notamment mis en place ces actions :

  • préservation et la plantation de haies bocagères dans le cadre du programme Breizh bocage
  • programme de plantation de vergers
  • mise en place de passage à faune sous la RD 82
  • identification de coulées vertes dans les secteurs urbanisé…

 


La trame bleue

Elle est composée des milieux aquatiques, par exemples les ruisseaux, les mares…

La commune a notamment mis en place ces actions :

  • Création et entretien de mares (parc du Quincampoix, zone humide des Fontenelles)
  • Création du bassin tampon des Olivettes…
  • Comme des éponges, elles absorbent et stockent l’eau, elles diminuent l’intensité des crues des inondations et des épisodes de canicule.
  • Elles alimentent les nappes phréatiques et les cours d’eau, retardent les effets des sécheresses et préservent la ressource en eau.
  • Elles sont des zones tampons, capables de purifier l’eau en piégeant ou transformant les éléments nutritifs en excès, les particules fines ainsi que certains polluants, grâces à des processus physiques, géochimiques et biologiques. Ce sont les « reins » des bassins versant.
  • Elles captent de grandes quantités de carbone, encore plus que les forêts.
  • Elles procurent des îlots de fraicheur en milieu urbain
  • Ce sont des réservoirs de biodiversité dont dépendent de très nombreuses espèces
  • Elles contribuent au bien-être quotidien : Les milieux humides ont joué, et jouent toujours, un rôle essentiel dans notre vie sociale et culturelle. Dans le passé, nombre de grandes civilisations ont pu naître et prospérer près des cours d’eau.
    Lieux de détente, de rencontres et de loisirs, elles nous offrent un riche patrimoine paysager, source d’inspirations et d’émotions renouvelées.

Les mares présentes sur la commune présentent une richesse de biodiversité immense. Même si elles occupent une part infime de la superficie totale des zones humides, elles hébergent des espèces végétales spécialisées souvent rares et menacées au niveau national. Elles sont aussi des sites privilégiés de reproduction des populations d’amphibiens ce qui leur confère une valeur patrimoniale de premier rang.


Végétation

Les zones humides possèdent une végétation caractéristique, composée majoritairement de plantes hygrophiles (affectionnant l’eau). Il en existe tout un cortège floristique avec par exemple:

  • Cardamine des prés
  • Épilobe hirsute
  • Joncs : jonc épars, jonc aggloméré
  • Menthe aquatique
  • Angélique

Faune

Les milieux humides sont également propices à la présence d’une faune spécifique. Ils permettent notamment à la faune de traverser la ville grâce au corridor écologique qu’ils constituent. Certaines espèces y résident avec par exemple :

  • Martin-pêcheur. Il y en a un aux Fontenelles ! Cet oiseau est un bioindicateur de la qualité d’un milieu aquatique. Il se nourrit de petits poissons et de petits animaux aquatiques.
  • Libellules
  • Grenouille
  • Dytique
  • Nèpe
  • Triton
  • Sangsue

Si aucune action humaine n’était envisagée les mares seraient soumis à une fermeture par la végétation. Les arbres (saules et aulne) vont par exemple avoir tendance à assécher les mares. En effet, les milieux naturels ont généralement tendance à se boiser et se fermer ce qui entraîne souvent une diminution de la richesse faunistique et floristique.

La coexistence de nombreuses espèces faunistique est favorisée par une alternance entre des milieux ouverts comme les prairies, les mares, et fermés, c’est-à-dire arborés. Cette alternance qui a été historiquement façonnée par les activités humaines, est génératrice d’une biodiversité supérieure à l’environnement initial et parfois d’une forte valeur patrimoniale. La recherche d’un maillage équilibré entre milieux ouverts et fermés représente donc un enjeu fort de gestion et de conservation de la biodiversité.


Les travaux d’entretien effectués chaque année

La gestion des plantes terrestres et aquatiques permet l’aération des mares :

  • La lentille d’eau et les algues, sont supprimées à la main et à l’épuisette. Cela évite le risque d’eutrophisation : quand l’eau est verte, très azotée et phosphorée, peu oxygénée.
  • Les typhas, les« roseaux » à massette, sont systématiquement arrachés car ils sont très envahissants et peuvent tout recouvrir.
  • Certains arbres présents dans les mares sont supprimés.

Un débroussaillage sélectif est effectué sur la végétation des berges. Les déchets verts sont exportés manuellement hors du site. Ils sont toutefois laissés en tas près de la mare durant quelques heures ou quelques jours afin de permettre à la faune présente de retourner dans l’eau.

L’envasement est surveillé, le curage devenant nécessaire si l’envasement excède les 60%.

L’ouverture de la prairie est maintenue par pâturage extensif (présence des moutons de l’éco-pâturage).

Pour l’entretien des cheminements et de leurs abords une tonte régulière est effectuée sur une largeur de 2m. Les branches basses des arbres et les fourrés gênants sont taillés ou débroussaillés.

 

 

 

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