Ⓒ A DE LA MONNERAYE | AMPHIPTERE
Le bon sens de la gestion
La gestion différenciée, c’est entretenir autant que nécessaire mais aussi peu que possible, avec un bénéfice de coût et de biodiversité positif. C’est une manière de gérer les différents éléments paysagers d’un milieu urbain de manière adaptée, en prenant en compte les usages et spécificités de chaque entité : massifs fleuris en centre-bourg, banquettes de bords de route, parc paysager ou terrain de sport n’ont effectivement pas les mêmes besoins de gestion. On la nomme aussi « gestion harmonique » ou « gestion raisonnée durable ».
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Voici quelques pistes pour changer de manière d’entretenir son jardin :
- Tondre juste aux endroits nécessaires en réduisant son temps d’entretiens ;
- Laisser une partie du gazon avec des herbes folles et des fleurs, où vous pourrez observer les insectes ;
- Envisager un espace sauvage au fond du jardin, favorable aux jeux des enfants et à la biodiversité ;
- Laisser des tas de branches où des animaux pourront trouver un gîte ;
- Créer des espaces en profitant des opportunités : par exemple un jardin d’eau en bas des gouttières sous forme de mare ou de petit bassin
Si le changement peut s’envisager à partir d’un état initial “conventionnel” en réduisant son impact ou en délaissant certaines parties, on peut envisager de reconcevoir son jardin dans un objectif favorable à la biodiversité. Il s’agira alors de penser son jardin en fonction de nos usages et des enjeux de nature que l’on voudra intégrer : des zones réservées aux jeux des enfants, des espaces à moindre entretien, des espaces sauvages, une nouvelle manière de gérer le jardin potager, etc.
La communauté de communes Val d’Ille -Aubigné s’engage
https://www.valdille-aubigne.fr/environnement/protection-de-biodiversite/
La ville a donc divisé ses espaces en plusieurs zones, suivant la priorité de l’entretien. Chaque parcelle a été répertoriée dans une catégorie (de 1 à 6). Le classement dans une zone définit son rôle dans la cité et le type d’entretien à effectuer. Dans le centre-ville, par exemple, l’entretien est plus soigné car c’est l’identité de la ville qui s’y dévoile.
Le Plantain lancéolé a beaucoup de noms populaires qui parlent de son apparence ou de ses usages : Herbe aux charpentiers, Oreilles de lièvre, Tête noire…
C’est une plante vivace que l’on rencontre partout depuis les jardins, les chemins jusqu’aux prairies, reconnaissables aisément à ses feuilles disposées en bouquet. Si la meilleure période de cueillette est le printemps, c’est toute l’année que l’on apprécie ses feuilles fraîches au goût surprenant de champignon. Crue, cette plante est riche en vitamine C. Ses usages médicinaux sont très variés : anti-inflammatoire, antispasmodique, anti-ulcéreux, anti-bactérien, hémostatique …
En usage externe, on connaît surtout l’usage qu’on en fait pour apaiser les piqûres. Il également efficace pour soigner les petites plaies, d’où son nom d’herbe aux charpentiers. En usage interne, il soigne les bronchites ou les troubles digestifs. A Melesse, vous trouverez aisément le Plantain lancéolé, le Grand Plantain et le Plantain corne de cerf. Pas de confusion possible, tous les plantains se consomment. Cependant, toujours garder à l’esprit les précautions indispensables à toute cueillette sauvage !
Une présentation du plantain :
Une présentation du plantain et de ses usages culinaires et médicinaux
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Voici quelques idées pour déguster la plante en prenant soin de faire attention à l’identification parfaite et de l’endroit où elle est cueillie, bien lavée :
- EN SALADE
Les pousses fraîches ciselées en mesclun avec une laitue ou d’autres herbes : oseille, pissenlit, ombilic, cardamine, roquette …
- EN LEGUME CUIT
Les feuilles cuites légèrement en légume pour accompagner une viande ou une céréale.
- EN FRITURE
Les jeunes boutons floraux avec leur hampe, tel quel ou en micro-beignet (dans de la pâte à crêpe !).
- EN INFUSION
Une bonne tisane de “changement de saison” pour soigner les coups de froid, avec des feuilles fraîches ou séchées, dans de l’eau frémissante.
La nature fait bien les choses ! Laisser la place à l’expression naturelle des plantes spontanées ou cultivées permet d’offrir le gîte et le couvert aux insectes. Ils égayent l’espace par leurs formes et leurs couleurs. Un jardin vivant offre une esthétique naturellement belle et harmonieuse.