Place de la nature en ville / Politique environnementale

Depuis 2014, la municipalité travaille à renforcer le patrimoine arboré, à faire de la nature en ville une partie intégrante de l’aménagement urbain et à associer les habitants dans la politique de biodiversité de la commune. Cette attention se reflète notamment dans l’intégration des continuités écologiques dans la partie urbaine de la commune, continuités qui complètent la trame verte et bleue.

  • plantation tous les ans de 25 arbres fruitiers dans différents secteurs : renforcement du verger du Quincampoix, création des vergers rue Charles le Quintrec, avenue de la Duchesse Anne, rue Guynemer. La vocation de ces vergers est la conservation de variétés de pommes et de poires (reconnaissance de verger conservatoire en cours), la préservation/renforcement de la biodiversité et des zones de nature en ville sur ces secteurs, la sensibilisation /pédagogie (plantation de porte greffe et greffes, travail avec le Pôle fruitier notamment),
  • plantation d’arbres dans différents aménagements : espace au-dessus de l’école maternelle, mail du Champ Courtin, parc rue des Lilas, rue de Montreuil, chemin des Champs Colliots,
  • plantation d’arbres dans le cadre du chemin de la biodiversité : renforcement des secteurs boisés sur le parc du Quincampoix, renforcement de haies d’intérêt le long du chemin,
  • plantation dans la mesure du possible d’espèces locales et d’intérêt pour la biodiversité (par exemple remplacement des lauriers palmes par des haies d’arbustes fruitiers),
  • écriture d’une charte de l’arbre de façon à prendre en compte la place de l’arbre en ville. Cette charte donne des indications sur la place des arbres (lors de plantations pour les aménageurs par exemple), leur entretien et définit l’arbre d’intérêt communal.

  • aménagement des différents espaces verts avec des espèces et des variétés préférentiellement locales, économes en eau, conformément à la charte zéro phyto. Le service espaces verts de la commune est sensibilisé et formé sur ces thématiques, comme en témoigne la création d’une fonction de « correspondant environnement- biodiversité » dans le service,
  • intégration d’un plan de nature en ville dans le cahier communal du PLUi, nature existante et/ou à renforcer,
  • intégration de toutes les techniques de gestion favorables à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement : éco-pâturage, gestion différenciée, zéro phyto, plantes locales et notamment petits fruitiers dans tous les squares et le long des chemins, bacs de plantes comestibles dans l’espace public.

Le projet d’extension de l’école nécessite l’abattage de 11 arbres et la conservation de 3 autres. Ces arbres ont un peu plus de 35 ans. Par ailleurs, leurs essences, non locales, en font certes des arbres d’ornement mais dont l’intérêt floristique est faible.

Les arbres en question sont situés dans un espace qui n’est soumis à aucune obligation règlementaire, ni dans le code de l’environnement, ni dans le code de l’urbanisme.

Le projet a bien suivi la démarche « Éviter – Réduire – Compenser ».

La municipalité a sollicité les avis :

  • d’un membre de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) quant aux arbres concernés par le projet. Il n’a pas observé d’espèces protégées à proximité des arbres (pinsons, verdiers, merles et étourneaux étant davantage localisés sur les haies/buissons à proximité), de nid ou autre cavité susceptible d’abriter des oiseaux.
  • des citoyens réunis au sein du Conseil Local de la Biodiversité. Cet avis est favorable, sous réserve de mesures de compensation qui seront suivies.

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