20ème édition : Festival de théâtre amateur et professionnel
Festival itinérant sur la communauté de communes. Organisé par l’association Culture en Val d’Ille.
Retrouvez tout le programme sur le site : http://www.valdilleaubigneenscene.fr/
Réservation conseillée : réservation.vies@live.fr ou au 06 81 75 81 01
Au programme sur Melesse :
Boulgakov nous livre une vision ébouriffante de la vie de Molière. Ce récit légendaire d’une troupe ballottée entre les succès et les revers est ici présenté dans une version vivante et enlevée, entrecoupée de scènes de Molière et de morceaux de Lully joués au piano. Le spectateur assiste aux débuts chaotiques de l’Illustre-Théâtre, à son ascension fulgurante, à la querelle du Tartuffe et à la fin solitaire de son chef.
de Joël Pommerat par La Fausse Compagnie, Les Herbiers (85) / 14h30 / Salle Odette Simonneau / Tous publics / 1h35 / Le samedi 1er octobre
« Je crois que des fois dans la vie, on se raconte des histoires dans sa tête, on sait très bien que ce sont des histoires, mais on se les raconte quand même ». Pour écrire Cendrillon, la recette est simple : il faut une mère qui meurt au début de l’histoire, un père qui se remarie avec une belle-mère acariâtre, deux sœurs capricieuses, un prince qui se languit de sa solitude, un roi à la recherche d’une chaussure égarée, une fée aux pouvoirs magiques. Jouer à Cendrillon, c’est ouvrir une boîte magique pour un hymne au théâtre dans le théâtre.
Deux septuagénaires sont assises côte à côte. Ultimes vraies vieilles d’un monde où on ne mange plus ni gluten ni sucre et où rôde une brigade sanitaire, elles exhibent les effets du temps sur leur corps sans collagène, ni bistouri, ni botox. Elles attendent quelqu’un, un passant, un fils, un sauveur. Mais personne ne vient. Elles se battent pour garder leur place, préserver leur pré carré, mais finissent par s’unir, peut-être même par se lever, pour quitter ce monde aseptisé où elles en viendraient à avoir la nostalgie des blattes.
Un homme usé par le temps et la peur raconte le jour où il est devenu fou. C’était à Saint Malo. Il était alors commandant d’un navire négrier. Dans le port de Saint Malo, soudain, les esclaves qu’il transportait à fond de cale s’échappèrent. Commença alors pour lui et ses hommes une traque dans les rues de la ville, une traque qui les mena jusqu’aux limites de la raison. Ils ramenèrent tous les esclaves, sauf un, un qui conçut une étrange vengeance qui, des années plus tard, les hante encore.
La Compagnie OCUS et la Famille Walili se réunissent enfin pour l’occasion de cette édition anniversaire ! Du collectif, du théâtre, de la musique, de l’improvisation seront les ingrédients de ce moment de partage avec vous, cher public ! Le vent s’invite, la vie s’invente… Ça va être une bonne soirée, mais chut, c’est une surprise !
Le vieux peintre Wang-Fô erre sur les routes du royaume de Chine. Ses œuvres sont si belles que les animaux et les personnages qu’il représente avec ses pinceaux semblent vivants… Condamné par l’empereur qui l’accuse d’imposture, jugeant ses peintures beaucoup plus belles que le monde réel, Wang-Fô doit d’abord finir un paysage resté inachevé qui représente la mer et le ciel. Devant l’empereur et sa cour, le peintre se plonge dans sa création et les eaux issues de son pinceau envahissent peu à peu la salle…
Une création de la compagnie, d’après un texte de Théophile Gautier « Regardez mais ne touchez pas », pastiche des drames historiques romantiques : La reine d’Espagne est sauvée d’une chute de cheval par un beau capitaine. Mais celui qui porte la main sur la reine est puni de mort… Une comédie délirante de cape et d’épée dans un espace de 16m2 !…
C’est l’histoire des habitants de l’île Tristan da Cunha (270 habitants), située à plus de 2000 kms de l’île habitée la plus proche (Ste Hélène) et dont le seul contact avec le monde extérieur est un bateau qui accoste tous les six mois environ. Cet isolement fut brutalement interrompu par une éruption volcanique et l’évacuation de la communauté tout entière vers Southampton. La confrontation de ces deux mondes, les îliens et les Anglais « civilisés » se fait au travers de scènes tantôt d’une grande intensité dramatique tantôt plus légères, tendres et drôles.
Il était une fois de plus, une princesse très seule sur un donjon trop petit pour abriter des rêves trop gros. Un jour son prince viendra, c’est sûr, c’est toujours comme ça que ça se passe. C’est vrai que sur ce coup-là, il se fait un peu désirer le prince. Heureusement, aujourd’hui c’est le monde moderne, les princesses ça ne se laisse pas abattre, les princes ça se commande sur internet, on peut même choisir la couleur. Le sien il sentira bon, il aura les dents qui brillent et il jouera de la guitare électrique
Melesse, France