Deux artistes de l’association l’Art aux Champs ont installé leurs sculptures au jardin éphémère et au parc du Quincampoix. Les œuvres présentées ont pour thème « l’eau, un bien commun ».
GUYAPI, Atelier Zanbac
Cet artiste amateur, installé à Tinténiac, est un ancien ébéniste. Il travaille le bois et le fer à partir d’objets de récupération. Deux de ses sculptures sont visibles au jardin éphémère.
- La baleine
Elle est constituée en partie par des cuillères, pour nous inviter à utiliser l’eau avec parcimonie. Le geyser est quant à lui fabriqué à partir de coquilles St-Jacques.
Cette œuvre nous fait réfléchir aux impacts de la surexploitation des océans sur la planète, et plus particulièrement à la pêche à la baleine.
- Le lanceur de dé
Également réalisé en partie avec des cuillères, le lanceur de dé est habillé en queue de pie. Sa tête, fendue en deux, symbolise le véritable casse-tête que représentera la recherche de l’eau d’ici quelques années. Il lance lui-même un dé, peut-être pour tenter d’en trouver ?
KATIA BOTKINE
https://katia-botkine.jimdofree.com/
Artiste plasticienne professionnelle de Plouër-sur-Rance, Katia Botkine développe un univers insolite, poétique et questionneur. Ses œuvres sont visibles au parc du Quincampoix.
- Le coquillage
Suspendue au-dessus du ruisseau du Quincampoix, cette sculpture vous évoque sans doute en premier lieu une goutte d’eau.
Elle est fabriquée en fer à béton, grillage et plastique. Ces éléments, fabriqués par l’homme, se retrouvent trop souvent dans les océans. On peut alors imaginer l’œuvre comme un coquillage « mutant » issu de cette pollution.
- Arbres ou fleurs exotiques mutantes
Également fabriquées à partir de bouteilles en plastique découpées puis chauffées, ces fleurs (ou cet arbre selon le regard) reposent sur une structure en fer à béton. Le thème abordé est le même que pour « le coquillage » : la pollution plastique de l’eau et l’impact qu’elle peut avoir sur la végétation pourtant essentiel à notre survie.
